samedi 11 avril 2015

Un contre-poids face aux assurances

Des victimes, ce n'est pas ça qui manque évidemment. Encore faut-ils qu'elle sachent qu'elles peuvent se faire épauler par un médecin de recours. Les assurances fixent leur indemnité, pas pour gruger les gens  mais pour faire au plus juste. 
Alors il est bon qu'elles aient un peu de répondant. De plus les victimes n'osent souvent pas s'exprimer devant un expert, exprimer toutes leurs doléances, elle se disent naturellement "il est expert donc il sait", mais premièrement l'expert peut rarement se tromper, deuxièmement il ne connait pas la personne en face de lui, il n'a qu'une heure maxi pour se faire une idée. 

Il faut donc que l'idée soit la plus juste grâce à un dossier bien classé et une victime bien briefée et secondée. 

Mais il ne faut pas se dire comme j'ai entendu par des proches d'une victime "les assurances ont saisi toute la gravité du préjudice, elles sont de notre côté". Non, elles sont juste neutres même si elles peuvent exprimer de l'empathie. les dossiers sont intitulés oralement, à la volée entre deux coups de fil comme ceci: " tu sais, la dame à 700 000 euros", " le gamin à 5 millions". C'est froid, mais ils sont obligés de compter de cette façon, La compassion c'est personnel, pas au niveau du bureau, ce n'est pas possible. 

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