mercredi 21 octobre 2015

Des patients se sauvent

Mes patients s'égaillent dans la nature comme une volée de moineaux... enfin ceux qui ont besoin d'un arrêt de travail. Il trouvent le gentil confrère ou le spécialiste conciliant. Mais pour les hôpitaux c'est plus dur "vous comprenez nous avons des ordres, ce n'est pas possible". Et moi alors? J'ai le droit de payer l'amende et de me taire? 

Un patient m'a demandé un arrêt prolongé pour son épouse si elle arrive à avoir un grossesse sous FIV:  "non monsieur, ce n'est pas possible". 
L'empathie c'est fini, les trois fausse-couches de madame ce n'est pas une raison!!! Je m'estime fonctionnarisée, mais toujours avec les charges et les devoir d'un libéral. 
Mais en la prévenant assez tôt elle saura trouver un médecin non épinglé qui pourra lui délivrer son arrêt. 

Mais c'est la grande forme, j'ai des victimes formidables qui se battent pour obtenir une réparation convenable afin de pouvoir tourner la page. Et quand on est victime, c'est difficile de sortir de ce statut, il faut énormément de volonté. Si je peux les aider à se battre c'est avec plaisir. L'expertise d'hier était très gratifiante, et la victime a été reconnue dans son préjudice, un traumatisme crânien important. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire