dimanche 11 octobre 2015

du bon et du moins bon

Un syndicat s'est proposé de m'aider: par exemple de faire du foin en face de la CPAM  le jour où je passe en commission disciplinaire ( avec cinq médecins, 5 représentants de la Sécu).
Il se proposait aussi de m'accompagner durant ce procès où l'on décidera de mon sort. Mais c'est absolument inutile: la cour se réunira, elle me trouvera même des tas d'excuses, proposera une levée de sentence mais le directeur de la Sécu, comptable dans l'âme, décidera tout seul de mon sort. 

Et un syndicat pourra-t-il adopter mon point de vue: préférer des arrêts de travail au psychotropes? Il va malheureusement falloir que les patients fassent fasse à leur patron sans soupape de sécurité, c'est à dire la possibilité d'avoir un arrêt.
Mais je suis peut-être trop empathique. 

Les patients sont aux petits oignons avec moi, me demandant ce qu'ils peuvent faire, m'envoyant toutes leurs bonnes pensées; d'autres se font faire des arrêts chez le docteur Cravate, un autre m'a dit "je sais que vous avez tout un tas de problèmes, je ne vous ennuierai dont plus avec mes problèmes d'alcool". 
Et malgré tout les consultations sont de plus en plus nombreuses. 

Mais tout va bien une expertise se profile, quelques victimes viennent, malheureusement la moitié sont des patients de longue date! Je ne peux donc pas me réjouir pleinement de cet afflux. Mais ils vont au moins être correctement pilotés dans les méandres de la justice et des expertises. 
Et ça fait une grosse différence. 

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