vendredi 13 novembre 2015

Les patrons aussi peuvent contribuer

Je viens de lire dans 20 Minutes "comment se faire soigner pendant la grève". 
J'ai bien ma petite idée, il y a plusieurs cas de figure:
 - Celui qui vient de se casser une jambe  ou souffre d'un infarctus  va évidemment à l'hôpital,
- si l'on souffre d'une petite entorse, on supporte et on met un strapping;
- celui qui connait l'homéopathie va prendre ses granules, celui qui souffre de petits vers va manger de l'ail pilé cru, le nez qui coule, de l'alium cepa, du kalium bic,  selon les circonstances, du drosera etc. 
- celle qui  veut faire renouveler sa pilule ou soigner ses boutons d'acné, va directement à la pharmacie qui sera sûrement conciliante, 
- Si on a une angine  à points blancs , on pioche dans sa pharmacie pour trouver un ou deux antibiotiques qui resteraient. Mais c'est hautement déconseillé par le corps médical alors je n'ai rien dit et vous n'avez rien entendu
   etc. 

Et celui qui veut un arrêt de travail? Eh bien, comment dire? Je viens d'apprendre à la dure que la Sécu n'a pas à supporter toute la misère du monde. Alors pas d'état d'âme, vous allez tous au boulot fractures, douleurs ou non, fièvre ou non,  et si votre employeur vous dit de rentrer chez vous car vous n'êtes pas performant, vous restez sur le siège de la salle de repos en argumentant que personne ne veut vous arrêter et que vous n'allez pas louper un jour!  Ce problème avec la Sécu n'a pas  à retomber uniquement sur le travailleur, l'employeur doit aussi prendre sa part, non mais!
La RATP applique déjà ça, celui qui ne peut pas conduire parce qu'il a perdu son permis ou qu'il prend des médicaments contre-indiquant la conduite  s'occupe autrement.

Evidemment celui qui souffre d'une gastro va demander ses jours de congé sous peine de catastrophes dans la voiture, faut être pragmatique. 

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