lundi 9 mai 2016

Préjudice d'agrément, illustration

Une de mes victimes s'est fait rentrer dedans sur sa motocross, un dimanche. Il ne peut plus en faire maintenant car premièrement il a été sacrément refroidi, deuxièmement il souffre encore de douleurs. 
Et l'expert dépêché quelques mois après pour fait le compte des préjudices écrit noir sur blanc: Il n'y a pas de préjudice d'agrément. 
Et la motocross alors? Puisqu'il était dessus! C'est comme un alpiniste qui dévisse et qui ne peut pas remonter sur une falaise: peut-être qu'il y était par hasard le jour de l'accident , une lubie à un moment  où'il ne savait pas quoi faire d'autre et que sa copine n'était pas là pour l'occuper à d'autre jeux moins dangereux (et pas forcément plus jouissifs, mais tout ça c'est une affaire de point de vue personnel qui n'engage que moi), va-t-on savoir... 
Alors c'est un préjudice d'agrément, il n'y a pas à discuter.
Et mon patient va demander une contre-expertise, entre autre parce que l'expert n'a pas pensé qu'on pouvait faire du motocross pour le plaisir.
Et pour enfoncer le clou, ma victime va apporter une photo format A4 de lui posant en vainqueur sur sa bécane.

1 commentaire:

  1. quand à lui, il limitait sérieusement l'agrément des riverains et/ou des promeneurs, sans compter la faune et la flore saccagées.
    Pauvre victime

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