lundi 20 novembre 2017

Com-mu-ni-quer avec les familles

Mes professeurs nous avaient prévenus que beaucoup de plaintes concernant l'hôpital venaient d'un défaut de communication.  Cela peut aller de l'infirmière qui n'est pas au courant du dossier et qui balance des bêtises "oui, il a eu une fracture de côte", alors qu'on la cherche encore sur la radio, à "il est mort, c'est la fatalité". 
Et comme la famille a eu à  redire sur les soins et le comportement du personnel, n'a pas compris toute la démarche médicale, elle porte plainte. 
Les infirmières n'ont pas le droit de dire le diagnostic ni le traitement médical, certains internes sont trop occupés pour parler à la famille "moi je fais de la médecine!" le médecin chef a aussi beaucoup de travail et personne ne s'arrête, pris de pitié pour la famille qui attend la moindre petite information. 

OK, dans l'absolu c'est une perte de temps de parler à la famille, c'est le malade qui compte. D'ailleurs on organise de grands staffs avec toute l'équipe pour décider de la marche à suivre.

Pendant ce temps dans le couloir  la famille réclame avec insistance des éclaircissements. Dans le meilleur ( pour qui?) des cas elle abandonne, dans le pire elle porte plainte. 
Que de temps, de larmes gaspillés!

Et pitié, pas le psychologue ni un autre intervenant extérieur: c'est au médecin de perdre, gagner du temps futur en expliquant les tenants et les aboutissants.

Ce n'est pas la peine d'encombrer les CCI (commission de conciliation et d'indemnisation) avec des bêtises ce ce genre. 




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