samedi 16 décembre 2017

La bonne attitude devant l'expert

Souvent les victimes, d'accident de la route le plus souvent viennent me demander conseil après une expertise. C'est très bien.
C'est mieux avant: on aura préparé le dossier, l'expert n'a qu'à conclure et aucun poste de préjudice n'a été oublié. (les loisirs ou l'incidence sexuelle  par exemple) 

Alors qu'après: on a demandé une expertise contradictoire car les conclusions n'ont pas été favorables;  la victime est présente avec moi devant l'expert. Au tout début de l'expertise, on se contorsionne un peu sur notre chaise genre envie bien pressante, pas très à l'aise  à l'idée d'avoir mis en tort ce grand médecin. Mais étant donné que la procédure est balisée, c'est une technique bien précise , l'atmosphère se détend.

Parfois je propose le truc  "cirage de pompes" quand la victime est très anxieuse ou que l'expert n'a pas un abord facile : "vous lui dites que vous étiez émotionné, que vous avez oublié de tout lui dire, que votre mère est décédée l'avant-veille (c'est arrivé à une de mes victimes et l'expertise a été un fiasco), que vous avez complété votre dossier que vous avez confiance en sa grande probité et compétence et que vous passeriez bien sous la table pour lui prouvez votre gratitude , (on arrête, ce n'est pas tout à fait  bienséant)!

Mais mettre en tort un expert en attaque frontale façon boxeur cocaïnomane , c'est la chose assurée pour repartir "la queue basse". 






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